Francis Ponge (1899-1988)
En 1909, Francis est scolarisé au lycée Malherbe où il est un élève brillant mais dissipé.
En 1916, il publie son premier sonnet sous le pseudonyme de Nogères.
En 1917, il fait des études de droit ainsi que des études de philosophie.
Après un double échec à la licence de philosophie et à l'École normale supérieure, il adhère au communisme. Il commence alors à écrire, tout en se tenant à l'écart du monde littéraire.
Le 18 mai 1923, Armand Ponge, son père, meurt suite à une fièvre typhoïde.
En 1926, Francis connaît des difficultés d'écriture et une fatigue nerveuse. Il part donc en Normandie, puis au Chambon-sur-Lignon où il redécouvre la nature.
En 1928, il écrit les premières formulations du "Parti pris des choses". Il se rapproche du groupe surréaliste.
A l'âge de 32 ans, il épouse Odette Chabanel en juillet 1931. La même année, sa fille, Armande, naît.
Délégué syndical, militant communiste, il perd son emploi lors des grèves de 1936.
En 1939, "le Parti pris des choses" est prêt mais la guerre va en retarder la publication.
En 1940, il quitta Paris pour s'engager dans la Résistance.
En 1942, il écrit "le Parti pris des choses", recueil dans lequel il tente d'abolir la distinction entre le mot et la chose qu'il désigne. Ce recueil est remarqué par quelques écrivains tel que Jean-Paul Satre qui apprécie le rejet de l'idéalisme dans l'attention accordée aux objets.
Grâce à la publication du "le Parti pris des choses", Francis devient vite un écrivain reconnu. Dans ce recueil, Ponge choisit d'être le poète du quotidien, du matériel, des objets et des choses (« l'Huître », « le Savon », « l'Orange », « l'Appareil du téléphone »).
Sa poésie devient une sorte de redoublement du réel, qui cherche à abolir la distinction entre le mot et la chose.
De retour à Paris après la guerre, il se met à enseigner à l'Alliance française, où il restera jusqu'en 1964. Il poursuit tout de même son œuvre poétique.
En 1954, sa mère, Mme Juliette Ponge, meurt.
Sa fille, Armande, se marie en 1957 et donne naissance au premier petit fils de Francis Ponge un an plus tard.
A l'âge de 60 ans, il reçoit le Prix international de poésie à Capri, et la légion d'honneur.
Deux ans plus tard, il publie le Grand Recueil, composé de trois parties (1. Lyres, 2. Méthodes, 3. Pièces).
En 1971, il connaît des ennuis de santé.
En 1981, il reçoit le Prix national de poésie.
Le 6 août 1988, il meurt à Bar-sur-Loup âgé de 89 ans.